Artcher

7 mai 2024

Confrontés à la multiplication des recours devant les tribunaux, ainsi qu’aux actions coup de poing des écologistes, les mastodontes de l’agriculture se sont saisis de la discussion, à l’Assemblée nationale, du projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole. Une série d’amendements a été transmise à plusieurs députés, visant à favoriser la construction ou l’extension de bâtiments agricoles, ainsi que les ouvrages de stockage d’eau. Le cabinet Artcher, mandaté par l’organisation Les Z’Homnivores, a mené l’offensive.

26 mars 2024 

Portée par le député Olivier Serva, la proposition de loi contre les discriminations capillaires a été soutenue par Kelly Massol, la fondatrice d’une marque de shampoings et de cosmétiques. Cette dernière a mandaté l’agence de com’ et de lobbying Artcher pour promouvoir la mesure auprès des parlementaires.

L’agence de com’ et d’affaires publiques, Artcher fondée et dirigée par Timothée Gaget s’est mobilisée en coulisses pour faire aboutir la proposition de loi transpartisane portée par le député guadeloupéen Olivier Serva, issu du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT).

14 mars 2024

L’Agence ARTCHER est fière d’avoir organisé à l’Assemblée nationale le colloque du think tank Les Z’Homnivores, parrainé par le député Antoine Armand, pour répondre à une question aussi stratégique que préoccupante : a-t-on abandonné nos agriculteurs et nos entreprises alimentaires ? 👩🏻‍🌾

En présence de parlementaires, avocats, journalistes, universitaires, agriculteurs, syndicats et entreprises agroalimentaires, notre Directeur-Conseil Pierre-Philippe Frieh a animé les débats pour faire émerger des solutions autour de deux thèmes :

1/ Comment éviter que des agriculteurs et entreprises alimentaires se sentent découragés par un contentieux excessif et souvent engagé par des militants ?
Avec Carole Hernandez ZakineTimothée DufourNicole Le Peih et Pascal Perri.

📝 En proposant d’inscrire dans la loi, sans condition, « la protection, la valorisation et le développement de l’agriculture et de l’élevage sont d’intérêt général ».

2/ Comment restaurer la compétitivité des entreprises de l’agroalimentaire ?
Avec Anne-laure BABAULTJean-Paul TORRIS, vice-président de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires)Alexandre MONTAY, délégué général du METI – Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire, et Laurent Plantier, directeur général de FrenchFood Capital.

👉🏻 En diminuant les coûts de production et charges sociales, en simplifiant et raccourcissant les délais d’implantation ou d’agrandissement d’usine.

23 février 2024

OPINION. Scruté par les commentateurs, redouté par l’exécutif, le Salon de l’Agriculture qui ouvre ses portes samedi est annoncé comme l’acte final de la crise qui secoue depuis un mois le monde agricole. Exercice de communication politique par excellence,  les vraies batailles (normes et compétitivité) ne seront pourtant pas visibles. Par Timothée Gaget, Président de l’agence Artcher, spécialiste des questions de souveraineté industrielle et agricole.

23 février 2024

Pour Timothée Gaget, spécialiste des questions agricoles, le Salon de l’agriculture est avant tout un exercice de communication politique où les vraies batailles à mener ne seront pas visibles.

Le passage dans les allées du Salon vaut adoubement ou rejet. Les politiques s’y frottent, un petit godet par-ci, une tranche de cochonnaille par-là. Tout l’exercice consiste à montrer, devant les caméras, une connexion réelle au terrain. Car s’il n’y a plus que 400.000 exploitations agricoles, la France garde son imaginaire paysan. Pour le politique, être connecté à ce dernier signifierait donc être connecté à la France. Le Salon de l’agriculture est le seul endroit où les élus locaux avec des origines paysannes partent avec un avantage sur les élites parisiennes.

29 janvier 2024 

Chez Artcher, la défense de l’agriculture est une seconde culture. Et le sens du timing aussi !

En pleine crise agricole, les Associations d’Organisations de Producteurs (Prince de Bretagne – Cerafel,  POPLAIT et AOP Porc Grand Ouest) et la sénatrice Patricia SCHILLINGER accueillaient au Sénat un colloque sur l’Avenir de la production agricole en France.

Pierre-Philippe Frieh, directeur conseil chez Agence ARTCHER, a ainsi animé 3 tables rondes qui font écho au discours de politique générale du Premier Ministre :

📈 Performance et souveraineté agricoles avec Irène TolleretPierre Venteau (Association Nationale Pommes Poires), Yohann Barbe (FNSEA), Christian HUYGHE (INRAE), Michel Bloch (UGPVB).

💪 Rééquilibrage des relations commerciales avec Frédéric Descrozaille (rapporteur de la loi #EGALIM III), Fabien Santini (DG Agri, European Commission), Jean-Philippe André (Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA)Richard Panquiault (Ilec – La voix des marques), GUERIN Fabrice (POPLAIT).

👨‍🌾 Renouvellement des générations avec Elodie Ricordel (OP Saint Père) Étienne Verrier, bertrand hervieuFrançois Beaupere (Chambres d’agriculture) et Marc Kerangueven (Prince de Bretagne – Cerafel).

26 octobre 2023

Comment retrouver notre souveraineté alimentaire ?

C’était le débat organisé par la sénatrice Patricia Schillinger en présence de nombreux parlementaires autour des AOP Porc du Grand Ouest, Poplait et Prince de Bretagne.

9 juin 2023

Alors que le tournoi Roland Garros bat son plein, l’Agence ARTCHER continue d’insérer ses clients au coeur de l’actualité sociétale, industrielle ou sportive, tant en presse qu’en création.

Nous sommes très fiers d’avoir conçu cette troisième campagne pour Eric Bompard dans L’EQUIPEChallenges et Le Journal du Dimanche avec l’humour et la poésie du crayon de Jean-Michel Tixier.

1er juin 2023

Des dragons géants se sont installés sur la place du Panthéon à Paris ! L’artiste Gwendoline Finaz de Villaine célèbre le 60ème anniversaire des relations franco-chinoises mettant en scène un couple de dragons en origami de verre sur une toile à ciel ouvert de 1000 m2.

 

 

1er janvier 2023

C’était 2022.
Que retiendra-t-on de vous en 2023 ?

20 octobre 2022

Retrouvez notre dernière interview réalisée lors de notre troisième Grand Entretien à l’Automobile Club de France atour du futur de la #mobilité routière

Pas d’ #électromobilité sans infrastructure de recharge !
Entre les contraintes énergétiques et celles des coûts, l’enjeu est fort pour les acteurs du transport routier.

Retrouvez le point de vue de Emeric de Bodinat, président de AUTORECHARGE , venu échanger avec d’autres acteurs du secteur lors de cet évènement.

20 octobre 2022

Le futur de la #mobilité routière va bien au-delà des mutations technologiques. Elle s’accompagne de changement en profondeur des modèles économiques.

C’est dans le domaine clé du #financement qu’intervient Paul Le Clerc , CEO de Wagram Corporate Finance.

Il revient dans cette interview réalisée lors du Grand Entretien d’Artcher sur les enjeux financiers de la mobilité et plus largement de l’énergie et de l’industrie.

20 octobre 2022

Dans le cadre du Grand Entretien d’Artcher, consacré à l’avenir de la #mobilité routière qui s’est déroulé à l’Automobile Club de France, nous avons rencontré Kerian Jarry, chief Marketing officer and CSO de Hopium.

L’hydrogène est indubitablement une des solutions-clés pour la décarbonation de la mobilité routière. C’est ce pari qu’Hopium compte remporter avec la Machina, véhicule positionné haut-de-gamme qui n’est pas passé inaperçu lors du Salon de l’Automobile !

20 octobre 2022

Retour sur le 3e Grand Entretien d’Artcher, consacré au futur – très proche ! – de la #mobilité routière.

Le moteur thermique, en 2035, c’est terminé ! Pour répondre au besoin exponentiel du marché du véhicule électrique, Maxime MORAND, directeur de la stratégie et des partenariats du groupe Verkor , nous explique les défis d’industrialisation que relèvent Verkor et ses 230 salariés afin de produire les batteries qui alimenteront les automobiles des foyers européens.

20 octobre 2022

Le 3ème Grand Entretien d’Artcher, consacré à l’avenir de la #mobilité routière, s’est tenu à l’Automobile Club de France.

Pour évoquer les #agrocarburants, mais aussi la #souveraineté alimentaire et énergétique de la France, nous avions autour de la table l’inspirante et visionnaire Claire Duhamel Directrice Générale d’Oleo100 l’énergie 100% végétale de Saipol – groupe Avril, une des rares alternatives aux carburants fossiles capables d’offrir une autonomie comparable à celle du #diesel.

20 octobre 2022

Retour en vidéo sur le troisième Grand Entretien d’Artcher qui s’est tenu jeudi 20 octobre au sein de l’emblématique .

Autour du thème de la mobilité routière, nos intervenants ont pu échanger et débattre sur les solutions que sont l’électrique, l’hydrogène et les biocarburants.

Un grand merci à nos 3 speakers :
✔️Claire Duhamel, Directrice Générale d’Oleo100, l’énergie 100% végétale d’ Avril, une des rares alternatives aux carburants fossiles capables d’offrir une autonomie comparable à celle du diesel.
✔️Kerian Jarry, CMO d’Hopium, le constructeur automobile français 100% hydrogène
✔️Maxime MORAND, Directeur de la stratégie et des partenariats de Verkor, l’entreprise française qui produit des batteries bas-carbone afin de servir le marché européen

Un grand merci à tous nos invités !

20 octobre 2022

Nous organisons notre troisième Grand Entretien jeudi 20 octobre 2022 à l’Automobile Club de France.

Après une 1ère édition consacrée au Financement de l’industrie de la Défense et une deuxième édition à Eurosatory, l’Agence ARTCHER aborde la transition bas-carbone du transport routier avec une conférence intitulée « Hydrogène, électrique, biocarburants : Quelle transition pour la mobilité routière ? »

Découvrez nos intervenants :
✔️Claire Duhamel, Directrice Générale d’Oleo100 (filiale d’Avril), une des rares alternatives aux carburants fossiles capables d’offrir une autonomie comparable à celle du gazole
✔️Kerian Jarry, Chief Marketing Officer chez Hopium, le constructeur automobile français 100% hydrogène
✔️Maxime MORAND, Directeur de la stratégie et des partenariats de Verkor, l’entreprise française qui produit des batteries bas-carbone afin de servir le marché européen

2 octobre 2022

Si la sortie de Bruno Le Maire sur l’usage du col roulé pour faire des économies d’énergie a fait jazzer le microcosme politico médiatique cette semaine, aucune marque ne s’était risquée à aller sur ce thème.

Aucune ? Sauf bien sûr la maison Eric Bompard qui joue avec subtilité sur les conseils de sobriété du ministre, sans utiliser ni son nom ni lui emprunter aucune citation. Autrement dit, un détournement habile, mais surtout humoristique de la situation dans cette #publicité évènementielle (une première pour la marque de cachemire) qui est sortie ce samedi dans Le Figaro et dimanche dans Le Journal du Dimanche. Les marques de #luxe, à la communication léchée et souvent lisse, n’ont en effet pas pour habitude de rebondir sur l’actualité politique et énergétique.

L’Agence ARTCHER est fière d’avoir travaillé main dans la main avec le pionnier du cachemire durable depuis 1985 et d’avoir conçu cette campagne éclair. La marque de #cachemire leader, dont les patrons et modèles sont conçus en France et qui vient de relocaliser une partie de la production dans l’hexagone, a choisi un dessin du fameux illustrateur Jean-Michel Tixier, qui avait déjà signé une collaboration avec le pionnier du cachemire. Grâce à l’intelligence de son dessin, l’allusion sera comprise sans qu’il y ait besoin d’explication. Chacun peut ainsi se faire sa propre opinion.

Une chose est sûre, un col roulé Bompard est un investissement durable pour lutter contre l’arrivée du froid et faire des économies d’énergie.

16 juin 2022

A l’occasion de la 22e édition d’Eurosatory, l’Agence Artcher a organisé une conférence sur le thème stratégique – et plus qu’actuel – du Financement de l’industrie de Défense.

A cette occasion, Timothée Gaget, CEO de l’agence Artcher, a reçu autour de la table :
  • Le Général Bertrand Boyard, Conseiller Spécial du Président d’ARQUUS
  • Giandomenico Demartini, Directeur de la Stratégie, du Développement et des Marchés chez IVECO DEFENCE VEHICULE
  • Lucas Le Bell, Co-fondateur et CEO de Cerbair 
L’occasion de revenir sur les grands enjeux stratégiques du secteur (réglementation financière, normes ESG, risques réputationnels, incertitudes géopolitiques) dans un contexte de guerre en Ukraine qui vient rebattre les cartes des politiques de défense.

19 mai 2022

Alors que la loi #Agec oblige l’ensemble des gros producteurs à trier et à valoriser leurs #biodéchets dès le 1er janvier 2024, SEPUR présente sa marque Govalo, dédiée à la valorisation des biodéchets en circuit-court par micro-méthanisation ou co-compostage, lors d’une visite presse.

16 mai 2022

Alors que son mur de silo a été dégradé suite à une intrusion illégale de militants animalistes, l’agriculteur et « YouTubeurre », Etienne Fourmont, a présenté, lundi 16 mai, une fresque venue recouvrir le message haineux qui avait bouleversé le quotidien de sa famille.

En collaboration avec Les Z’Homnivores et deux graffeurs vannetais, l’éleveur a prôné un message de paix et de liberté alimentaire en réponse à un acte violent et humiliant.

20 avril 2022

Débat d’entre-deux-tours, moment incontournable de la vie politique ou parodie de démocratie ?

Ce que les règles du débat traduisent du contrôle exercé par les politiques sur les médias

Exit Anne-Sophie Lapix. La brillante journaliste de France 2 a été écartée du match-retour Macron /Le Pen de mercredi soir. Son seul tort ? Ne pas plaire aux deux candidats. Un crime de lèse-majesté à l’heure où les petites phrases servent de campagne électorale. On croyait pourtant qu’en France la presse et la garantie de sa liberté étaient fondamentales… #ArtcherDécrypte.  

Le débat d’entre-deux tours, qui opposera, pour la deuxième fois, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, se tiendra ce soir à 21h. Animé par Gille Bouleau (TF1) et Léa Salamé (France 2), il sera aussi diffusé en direct sur les chaînes d’info en continu. Un moment attendu par les commentateurs politiques mais aussi par les citoyens, mais pourtant assez récent dans l’histoire de la Vème République, puisque le premier ne s’est tenu qu’en … 1974. On doit à deux journalistes politiques, animateurs de l’émission A armes égales, Michel Bassi et Alain Duhamel, d’avoir proposé ce format  aux deux candidats encore en lice : Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, inspiré par le débat américain du 26 septembre 1960, entre le vice-président Richard Nixon et un jeune sénateur du Massachussets, John F. Kennedy. Ceux-ci acceptent sous quelques conditions, notamment la neutralité journalistique garantie : les deux animateurs n’auront pas le droit de poser des questions aux candidats.

Le débat d’entre-deux tours : un rendez-vous politique devenu incontournable.

VGE ressort largement gagnant de cette première joute télévisée présidentielle. En 1981, Mitterrand cherche un moyen de ne pas y participer. Il sollicite ses équipes pour trouver un artifice. L’idée est toute trouvée : un cahier des charges strict imposant 21 conditions suspensives visant à maîtriser au mieux l’image du candidat socialiste et à dissuader le camp adverse de participer : pas de questions posées par les animateurs seule l’annonce des thèmes est possible et l’arbitrage du temps de parole, pas de plan de coupe, choix des journalistes par les équipes de campagne, réalisateur du débat encadré par deux assistants choisis par les candidats. Contre toute attente, le clan Giscard accepte. Conçu pour éviter le débat, ce nouveau format permettra finalement la revanche et la victoire de Mitterrand.

Depuis, le débat d’entre-deux-tours est devenu un passage incontournable de l’élection présidentielle et ces règles informelles sont restées. Non sans être amplement instrumentalisées par les candidats au gré de leurs besoins : refus de débattre invoqué par J. Chirac contre Jean-Marie Le Pen en 2002 sous couvert d’un principe républicain fondamental, admission des plans de coupe par les équipes de Marine Le Pen et Emmanuel Macron lors du débat 2017… rétropédalage pour l’édition 2022….

Le choix des journalistes pose question

Si l’orchestration millimétrée de cet événement par les équipes de campagne n’est pas nouvelle, une des libertés que s’arrogent les candidats, interroge plus que les autres : le choix, sous couvert de neutralité, des journalistes pour animer le débat d’entre-deux-tours.

Ainsi en 2017, c’est la journaliste Anne-Claire Coudray qui  est évincée du débat par les équipes du Front National, du fait de sa prétendue « orientation macroniste ». Rebelote, en 2022, alors que le nom d’Anne-Sophie Lapix semblait évident, il est balayé d’un revers de la main par les deux camps politiques.

La liberté de la presse est pourtant un droit fondamental (art. 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen). Si la neutralité des animateurs semble primordiale, la subjectivité sur laquelle repose le choix des animateurs par les équipes de campagne interroge. « Choisir quelqu’un de plus consensuel, c’est prêter le flanc à l’idée que les journalistes sont complaisants avec les politiques – alors que notre rôle est de transmettre l’information. C’est dangereux pour la démocratie ! » commente ainsi avec raison Emmanuel Poupard, premier secrétaire général du Syndicat national des Journalistes (SNJ). Et pourquoi seuls les journalistes de TF1 et de France 2 seraient-ils conviés, alors que BFM TV est l’une des principales sources d’information des Français, et que les nouvelles générations s’informent davantage sur les réseaux sociaux que par la télévision? 

Ce moment de confrontation politique est un moment essentiel de démocratie ; pour le rester, il doit s’adapter à son temps.

13 avril 2022

Et si le vote des agriculteurs faisait basculer le second tour de la campagne présidentielle ?

Les candidats à la présidentielle n’ont accordé jusqu’ici que peu de place aux sujets agricoles. D’ailleurs ceux-ci n’ont guère émergé dans les débats du 1er tour. Pourtant, Marine Le Pen semble vouloir s’adresser soudainement aux agriculteurs. Hasard ou stratégie électorale ? #ArtcherDécrypte ! 

Lundi 11 avril, au lendemain du Premier tour, la candidate RN, était en déplacement chez un céréalier dans l’Yonne. Le lendemain, sur le plateau de @FranceInter, elle dénonce les politiques de l’#UE en prenant pour exemple la Politique Agricole Commune et “Farm to market”. Marine Le Pen semble bel et bien partie à la conquête du vote des agriculteurs pour cette campagne de l’entre-deux tours. Et, cette stratégie pourrait s’avérer déterminante au soir du 23 avril, compte-tenu du poids réel des agriculteurs dans le dénouement de l’élection présidentielle, par-delà les statistiques. Reste à voir si Emmanuel Macron, lui emboîtera le pas dans le cadre de ses déplacements de campagne.

Car si les producteurs ne représentent aujourd’hui qu’environ 1,5% du corps électoral, le monde agricole dans son ensemble pèse bien davantage. Si on tient compte de toutes les professions associées, les familles ou les retraités, nous serions en effet plus proche des 8% d’après le sociologue François Purseigle. Une base électorale non négligeable, compte tenu de la faible réserve de voix dont disposent les deux candidats en lice pour le second tour conjuguée au poids probable de l’abstention. On comprend donc que l’influence de la population agricole est bien plus forte que les chiffres ne peuvent le laisser penser.

«Une élection présidentielle ne se gagne pas avec les voix des agriculteurs, mais elle peut se perdre avec les voix des agriculteurs » François Purseigle

La forte mobilisation électorale des agriculteurs comparativement au reste de la population française peut peser lourd dans la balance. Une étude publiée en mars 2022 par Terre-Net Datagri, mettait ainsi en exergue le fait que 94% d’entre eux avaient l’intention de se rendre aux urnes contre 66% pour le reste de la population française. Mais attention pour autant de ne pas aller trop vite en besogne.

Historiquement, si les agriculteurs figuraient parmi les catégories les moins sensibles au discours de l’extrême droite selon une étude de Fondation pour l’innovation politique en 2016, un tournant s’opère au début des années 2000. En 2002, 22% des agriculteurs votent Jean-Marie Le Pen. La tendance se confirme aux élections suivantes. En 2012, Le Front national obtient 12,5% des suffrages au 1er tour de la présidentielle. 5 ans plus tard, Marine Le Pen est créditée de 35% des intentions de vote du monde agricole avant le 1er tour. La droite républicaine est en nette régression sur cette population. Le risque est donc réel de voir l’extrême droite poursuivre sur cette dynamique le 23 avril prochain.

En effet, bien que la tendance politique historique des agriculteurs penche à droite, une bascule vers l’extrême droite n’a jamais été aussi envisageable. Surtout que les conséquences de la guerre en Ukraine mettent encore davantage la pression sur un monde agricole déjà assez largement désespéré. Rappelons que 7 agriculteurs sur 10 n’avaient pas confiance dans l’action du gouvernement, selon une étude IFOP / FNSEA publiée en décembre 2021.

De nombreuses questions restent en effet sans réponses effectives : conditions d’une meilleure rémunération, allégement des contraintes qui impactent la compétitivité de l’agriculture et accessibilité pour tous à une nourriture française de qualité. Ajoutons à cela, le sentiment de non-représentation des agriculteurs par le président sortant.  Même s’il faut noter une amélioration notable de l’image du gouvernement chez eux depuis l’arrivée de @Julien Denormandie au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Pour autant rien n’est joué. En novembre 2021 (Etude Terre-Net Data Agri), 29% des agriculteurs manifestaient leur intention de voter extrême-droite pour la présidentielle de 2022. Mais fin février, Emmanuel Macron a semblé faire une percée au sein du monde agricole comme le révélait un sondage IFOP/FNSEA qui le créditait alors de 30% des intentions de vote devant Valérie Pécresse, Eric Zemmour et Marine Le Pen.

En multipliant les signes d’intérêt vis-à-vis des agriculteurs, la candidate RN pose ses cartes. Elle poursuit une campagne au plus près du terrain et ne néglige aucun sujet de société. Donnée perdante, l’élection pourrait cependant se jouer dans un mouchoir de poche et elle sait que chaque voix comptera.

17 février 2022

La communication des célébrités sur leur #cancer marque la fin d’un tabou, celui de la maladie qu’il fallait cacher. «Elles gardent ainsi la main sur le récit de leur maladie, ne se font pas voler l’intimité de leurs corps, n’assistent pas à l’étalage de leurs souffrances physiques par certains médias », développe pour 20 Minutes FranceTimothée Gaget, directeur de l’Agence ARTCHER, spécialiste de la communication des dirigeants.

10 février 2022

L’Agence ARTCHER a organisé avec l’agence NEWSENS, une conférence de presse pour le collectif Les Z’Homnivores sur la « Violence animaliste : une menace pour notre liberté alimentaire » autour du député Jean-Baptiste Moreau, d’éleveurs et d’entreprises alimentaires.

Nous avons pu échanger sur :
☑️Les intrusions dans les élevages
☑️La violence psychologique imposée aux agriculteurs
☑️La violence animaliste
☑️La cellule Déméter
☑️La liberté alimentaire
☑️La souveraineté alimentaire

19 novembre 2021

Les Grands Entretiens d’Artcher : Financement de l’industrie de la Défense

19 novembre 2021

L’agence Artcher a organisé sa première webconférence. Quatre intervenants ont échangé sur la thématique du financement stratégique de l’industrie de la Défense.

Les invités étaient Denis Gardin (Directeur Innovation et Technologies chez MBDA), Guy Gourevitch (Président de France Angels), Lucas Lebell (co-fondateur et CEO de Cerbair) et François Mattens (Directeur des Affaires publiques et de l’innovation chez GICAT). Ils ont pu débattre autour d’une table ronde animée par Timothée Gaget et Sarah Levy-Quentin.

22 septembre 2021

« Est-ce qu’on peut aimer les animaux et les tuer ? » , le Directeur de l’Agence ARTCHER, interrogé sur la chasse, l’élevage, la montée de l’animisme et l’écart entre représentativité réelle et influence sur les réseaux sociaux par Valerie Expert sur Sud Radio

20 septembre 2021

La chasse pose la question de la tolérance en démocratie : tout ce qui n’est pas aimé par certains doit-il être interdit ? directeur d’Agence ARTCHER était l’invité de l’oeil de l’expert sur 

12 mars 2021

Stratégies revient sur la forte croissance de l’agence Artcher qui entame 2021 avec 4 nouveaux clients : Devoteam, Kili Technology, Sepur et Yabe. Des missions stratégiques et passionnantes, et nous ne sommes qu’en mars !

6 février 2021

Timothée Gaget, directeur de l’agence de communication Artcher, revient sur 4 sujets d’actualité sur France Info dont : La compétence territoriale de la Cour pénale internationale pour enquêter sur d’éventuels crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens et la réaction de Benyamin Netanyahou.

6 février 2021

Dans l’émission « Les Informés », présentée par Olivier de Lagarde, Timothée Gaget revient sur quatre sujets d’actualité dont : Le fiasco Médiapro et le rachat des droits TV de la Ligue 1 par Canal +.

21 décembre 2020

Timothée Gaget, directeur de l’agence de communication ARTCHER, était l’invité des « Informés » sur franceinfo, émission présentée par Guillaume Arrivé.

Il revenu, avec Cécilia Gabizon, vice présidente de l’agence de presse ETX studio et Jannick Alimi, rédactrice adjointe du service politique du Parisien, sur différents sujets d’actualité :

– La nouvelle souche du coronavirus au Royaume-Uni
– La Fusion PSA / Fiat
– Marseille : le socialiste Benoît Payan élu maire
– Les professionnels de la culture saisissent le Conseil d’Etat

8 décembre 2020

Timothée Gaget était l’invité de Jean-Marc Sylvestre sur B SMART pour échanger sur les enjeux de la communication d’influence en pleine pandémie covid-19.

« Si certains budgets de transformation à long terme ont été revus à la baisse, la crise a aussi permis de se recentrer sur l’essence de la communication : des messages simples qui permettent d’embarquer les salariés et les partenaires de l’entreprise. (…) Les dirigeants doivent interagir avec un écosystème plus large que leur seule sphère business : penseurs, politiques, médias, influenceurs. (…) Quant aux réseaux sociaux, ne pas y être, c’est passer à côté de là où se construit, pour le meilleur et pour le pire, une grande partie de l’opinion publique. Le métier d’ARTCHER est de concevoir des contenus et des stratégies permettant d’être entendus dans un brouhaha de défiance généralisée ».

15 octobre 2020

Agence de communication spécialisée dans les questions de société, la communication sensible et les enjeux territoriaux, Artcher se renforce et crée un pôle expertise « Influence rurale », aux côtés de son pôle « corporate ».

Interview de Timothée Gaget, directeur de l’agence.

Quelle est la spécificité de l’agence Artcher ? 

Artcher est une agence de communication et d’influence, nous conseillons des clients très divers, groupes industriels, PME agroalimentaire, start-up de la tech, mais aussi des associations ou fédérations professionnelles. Quels que soient la taille ou le secteur de nos clients, notre spécificité est de concevoir l’influence de manière globale. Nous intégrons toutes les données d’une problématique (concurrence, contexte politique, image, enjeux juridiques, analyse sociologique) pour concevoir des stratégies complètes permettant d’émerger médiatiquement et de peser dans le débat public. Cela passe aussi bien par des contenus éditoriaux et digitaux, des relations médias et des affaires publiques, que par une approche très « activiste » des réseaux sociaux.

Et la ruralité ? 

Depuis deux ans nous conseillons de plus en plus d’acteurs des territoires (éleveurs, agriculteurs, association de protection de l’environnement, association de défense du patrimoinechasseurs).

Nous avons assisté à la montée en puissance des mouvements antispécistes. Quoique minoritaires, ces derniers maîtrisent parfaitement les nouveaux codes de communication et, bien qu’ils s’en défendent, déploient un lobbying très efficace auprès de parlementaires éloignés de la campagne.

La sociologie des acteurs ruraux joue en leur défaveur : plus âgés, plus occupés, moins digitaux, ils maîtrisent mal les réseaux sociaux et l’influence digitale. Hélas, l’espace médiatique n’aime pas le vide : si vous laissez le champ libre à vos opposants, vous êtes perdus !

En quoi consiste le pôle « influence rurale » ?

Nous avons décidé de concentrer différentes expertises (veille sociétale, planning stratégique, relations médias et institutionnelles, production vidéo et social média) pour proposer une réponse complète aux acteurs des territoires. 

Le pôle « Influence rurale » nous permet d’analyser les évolutions sociétales, les offensives politiques (Référendum pour les animaux, PPL Villani) et d’anticiper les « crises » potentielles.  Notre analyse est globale mais notre réponse reste du sur-mesure, afin d’être, en fonction des moyens alloués, toujours le plus efficace pour nos clients.

 

15 juin 2020

Dans l’émission « Allons plus loin » animée par Rebecca Fitoussi sur Public Sénat, Timothée Gaget revient sur la 4ème intervention d’Emmanuel Macron depuis le début de la crise duCovid19, aux côtés de Virginie Le Guay, Cheffe-adjointe du service politique de Paris Match, Thierry Fabre, Rédacteur en chef à Challenges et Pierre Jacquemain, Rédacteur en chef de la revue Regards.

2 mars 2020

Timothée Gaget revient sur le recours à l’article 49:3 de la Constitution par le Gouvernement pour entériner le projet de loi de création d’un système universel des retraites.

Après des semaines de débat parlementaire bloqué par l’opposition et alors que l’Assemblée nationale allait suspendre ses travaux à l’approche des élections municipales 2020, le 49:3 est apparu comme une issue nécessaire pour sceller une réforme des retraites, annoncée par le candidat Macron, mais toujours décriée par les syndicats.

2 mars 2020

Salon de l’Agriculture 2020 : Timothée Gaget salue le travail indispensable des agriculteurs français. Sur Sud Radio, il revient sur ce rendez-vous annuel qui met en lumière les évolutions d’un secteur en pleine mutation.

27 janvier 2020

Une vidéo compromettante, une faute humaine, un mouvement social, un accident, une plainte pénale… et c’est l’emballement médiatique.

Les « bibles de crise » de 200 pages, avec les contacts pas mis à jour depuis 5 ans, vous envoient inévitablement dans le mur ! Si les entreprises ne peuvent anticiper toutes les #crises, leurs zones de risques peuvent être délimitées et la cellule de crise prédéfinie. Les process internes et externes (notamment la gestion de l’AFP et des médias) doivent être déterminés en amont.

Timothée Gaget, dirigeant fondateur de l’agence ARTCHER était l’invité d’ Acolad Group pour évoquer les questions d’image de marque, de prise de parole des dirigeants et de communication sensible. Il a notamment évoqué la gestion de l’AFP, des médias et des réseaux sociaux lors des crises et la nécessaire articulation entre communication interne et communication externe

5 février 2020 

Municipales 2020 : Timothée Gaget propose un éclairage inattendu de Jean de la Bruyère sur la proposition de Benjamin Griveaux de déplacer la Gare de l’Est à Paris sur Sud Radio.

 

27 janvier 2020

Intervention de Timothée Gaget au petit-déjeuner Acolad sur les questions d’image de marque, de prise de parole des dirigeants et de communication de crise

Un des grands enjeux de la communication et de l’influence aujourd’hui, c’est de lutter contre l’effet de loupe des réseaux sociaux, qui confère à des activistes minoritaires un poids sans commune mesure avec leur représentativité réelle.

Les sujets d’élevage et d’agriculture en sont une bonne illustration: le monde rural, peu présent sur les réseaux sociaux, peine à faire entendre sa voix face à la montée de l’antispécisme. Et les vegans, qui représentent 0,5% de la population française, bénéficient de 50% de part de voix sur les plateaux TV.

Une des missions de la communication stratégique consiste aussi à revaloriser la parole du sachant, au milieu du brouillard des pseudo-experts.

Timothée Gaget, dirigeant-fondateur de l’agence Artcher était l’invité d’Acolad, pour évoquer les questions d’image de marque, de prise de parole des dirigeants et de communication de crise, il en a profité pour saluer les propos salvateurs de Jean-Marc Jancovici sur la légitimité des experts.

20 mars 2019
Timothée Gaget (Artcher) dans les « décideurs » du Figaro.

18 janvier 2019
Timothée Gaget décrypte l’actualité sur le plateau dans le Débat de Valérie Expert, sur Sud Radio.

21 décembre 2018
Timothée Gaget décrypte l’actualité sur le plateau de « Débat d’expert », sur Sud Radio.

8 novembre 2018
Timothée Gaget était en direct à 7h10 dans la matinale de @franceinfo animée par Marc Fauvelle pour analyser la communication Présidentielle entre bains de foule et itinérance mémorielle.

13 juillet 2018
Timothée Gaget était l’invité de Rebecca Fitoussi sur Public Sénat.

Face au sociologue Dominique Wolton, il a évoqué les liens entre football et communication politique, mais aussi le Congrès de Versailles, et les déboires judiciaires & financiers du RN (ex-FN). L’émission « On va plus loin » animée par Rebecca Fitoussi décrypte l’actualité politique, internationale et sociétale.

27 juin 2018
Timothée
Gaget, Directeur du pôle Communication stratégique invité de Public Sénat.

Dans le « Match des idées », Timothée a analysé la visite d’Emmanuel Macron au Vatican ainsi que la guerre de communication entre activistes vegans et bouchers. 

L’émission « On va plus loin » animée par Rebecca Fitoussi décrypte l’actualité politique, internationale et sociétale.